Quelles sont les limites de l’iridologie ?
L’iridologie ne permet pas de définir avec certitude une pathologie médicale. Elle doit être utilisée uniquement comme une technique d’aide du naturopathe pour son bilan vital non médical. Il est important d’utiliser l’iridologie à bonne escient et de respecter la posture et les valeurs du praticien naturopathe. Au contraire, cela peut avoir de mauvaises conséquences : celle de faire croire à une personne potentiellement malade qu’elle est en bonne santé et inversement.
Qu’observe-t-on ?
Premièrement, l’œil est en corrélation avec l’anatomie du corps, chaque organe et glande y trouve sa correspondance. Deuxièmement, à l’aide d’un appareil photo (iriscope), nous observons à travers l’iris, sa forme, sa couleur et sa structure. Il nous donne ensuite des informations sur l’état général et la vitalité de la personne. Chacun porte une signature irienne propre qui évolue au fil du temps. L’iris est aussi en relation avec le système nerveux.
Comment procéder au bilan iridologique ?
Avant tout, la carte irienne est une cartographie décomposée en 12 secteurs et chaque secteur représente une partie du corps qui permet de fournir des informations sur les systèmes et les organes qui leur correspondent.
Après la prise de la photo, celle-ci est mise sur un ordinateur pour pouvoir positionner la cartographie de l’œil et procéder à l’analyse de l’iris. Il est important de savoir qu’un organe situé à droite dans notre organisme est représenté dans l’iris droite et qu’un organe situé à gauche est représenté dans l’iris gauche.
Au fil des analyses de chaque iris, on acquiert un savoir-faire et des automatismes pour arriver à trouver « la cause de la cause », ce qui est l’objectif essentiel du naturopathe.
Quel est l’intérêt du bilan iridologique ?
L’intérêt du bilan iridologique est d’évaluer les forces et les faiblesses d’une personne, son degré de force vitale, son degré d’intoxination et ses prédispositions pathologiques, afin d’agir avant que la maladie n’apparaisse. Cela est possible grâce à l’observation des signes en plus (hyperpigmentation, les acides, les tâches, les anneaux) et des signes en moins (vacuoles/lacunes, arcs de cercles, radii solari) dans chaque iris.
Quels sont les différentes étapes en iridologie ?
Tout d’abord, on observe la couleur des yeux, puis la densité et la composition de la trame irienne, après le centrage et la rondeur de la pupille, ensuite les différents cercles iriens (7 cercles). On approfondi le bilan en observant la profondeur des reliefs de l’iris (cercle des organes).
Il existe 3 couleurs principales : les yeux bleus (lymphatique fibrillaire), les yeux marrons (hématogène pigmentaire) et les yeux verts/gris (mixte). Chaque couleur a dors et déjà des prédispositions à certains troubles de santé.
La qualité de la trame (fibres serrées ou non) nous indique notre force vitale innée et acquise. Plus la trame est serrée, plus l’individu est résistant, plus forte est sa vitalité et sa capacité d’auto-guérison. Le relief nous donne notre force vitale du moment.
La pupille peut être dilatée (mydriase) ou rétractée (myosis). Il peut également y avoir des cas où les 2 pupilles sont de 2 dimensions différentes (anisocorie), signe de déprime.
Pour conclure, chaque étape est importante. L’analyse point par point de l’iris nous permet de déboucher sur des indications physiologiques et psychologiques très pertinentes pour étudier le terrain du client en naturopathie. De plus, on remarque qu’il y a beaucoup de corrélation et que tout est lié. Notre corps arrive à nous donner des informations à tout point de vue et nous aide à élargir nos connaissances et notre expérience qui jamais ne pourra se ternir.
« Les yeux sont le reflet de votre trame génétique » Bernard Jensen
Kessler Claire, Naturopathe & Réflexologue